Prévision, surveillance et système d’alerte

Publié le mercredi 16 juin 2021 dans Je m'informe , Mot(s) clés : , ,
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Par CCPHG

La prévision et la surveillance

Elles ont pour objectif d’anticiper les évènements, et d’informer rapidement les autorités compétentes afin de préparer la gestion de crise.

Il n’existe pas de dispositifs de prévision des aléas, généralisés à l’ensemble des massifs montagneux . Cela s’explique par la soudaineté caractérisant les phénomènes.

À l’inverse, des dispositifs localisés de surveillance peuvent être mis en place.

Les systèmes d’alertes

Ils servent à prévenir qu’un phénomène est en train de se produire. En l’entendant, la population doit appliquer les règles présentes dans le Plan Communale de Sauvegarde  et dans le Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs.

C’est pour cette raison que la population doit être sensibilisée aux risques présents dans leur communes.

Pour le phénomène avalanche

Il existe par massif, une vigilance avalanche mutualisée par différents acteurs. Avec les éléments recueillis sur le terrain, Météo France réalise et diffuse : les Bulletins d’Estimation du Risque d’Avalanches (BERA). Cette estimation cherche à évaluer la stabilité du manteau neigeux et ses ruptures potentielles.

Sur les secteurs à risques, avec la présence d’enjeux , il existe des signalisations et des systèmes d’alerte comme des feux rouge qui se déclenche en cas d’avalanche (exemple sur la route du Mourtis RD44 sur la commune de Boutx).

Pour les phénomènes crues et laves torrentielles

A l’heure actuelle, les torrents surveillés en montagne sont peu nombreux voire inexistant. Différents phénomènes rendent cette surveillance difficile :

  • La réaction rapide des torrents aux précipitations (crues soudaines),
  • L’influence difficile à prévoir de la fonte nivale,
  • La présence du transport solide pouvant être dévastateur,
  • Etc…

Des capteurs sont installés pour alerter la population, les campings, etc.

Sur le territoire métropolitain, l’Etat propose aux maires et aux préfets deux services pouvant apporter une information sur les phénomènes soudains :

  • les APIC (Avertissements Précipitations Intenses à l’échelle des Communes opérés par MétéoFrance)
  • le service Vigicrues Flash

Ces deux outils ont malheureusement des couvertures de service limitées en zone de montagne, en raison de la couverture radar de moindre qualité pour l’estimation des précipitations en temps réel.

Pour le phénomène mouvement de terrain

Il n’existe pas de dispositifs de prévision ; seuls des dispositifs de surveillance sont mis en place au cas par cas.

Afin de surveiller des glissements de terrains, des capteurs de surveillance, des pieux témoignant d’une évolution du terrain ou encore des fissuromètres (mesures l’évolution d’une fissure), sont implanter dans quelques communes.

Pour le phénomène sismique

Il n’existe pas de dispositif de prévision, seuls des dispositifs de surveillance sont mis en place.

Un sismographe est installé sur la commune de Melles.

La surveillance des risques naturels en montagne nécessite avant tout une bonne connaissance des sites de déclenchement des phénomènes.

Dans le cadre du STEPRM

Les sites nécessitant un suivi régulier, au regard de la présence d’enjeux, seront identifiés. Si nécessaire, le programme d’actions comprendra la mise en place de dispositifs de surveillance très réactifs permettant un suivi local du risque.

Source

https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/Cahier_des_charges_STePRiM_2019.pdf